Anthologie
On le sait, Sherlock Holmes, le roi des détectives, l’amateur boulimique des mystères, l’immortelle créature de son immortel créateur, Sir Arthur Conan Doyle, s’il envahit l’existence et la création de son géniteur au point que ce dernier alla jusqu’à tenter de le tuer, n’en a pas moins suscité depuis sa naissance l’engouement d’une quantité incalculable de lecteurs et l’admiration de multiples écrivains dont un grand nombre a souhaité lui rendre la vie que l’abandon, puis la mort de Conan Doyle, lui avaient ôtée. Depuis sa dernière apparition publique officielle dans "Son dernier coup d’archet", on ne compte plus les textes d’auteurs aussi innombrables qu’éclectiques qui l’ont mis ou en scène ou pastiché.
Ce premier Mémorial Sherlock Holmes s’est voué à la découverte, ou redécouverte, des œuvres par lesquelles ces auteurs divers ont souhaité prolonger, dans leur propre écriture, le mythe. S’il s’agit parfois de pastiches — toujours savoureux — il peut tout autant s’agir de véritables recréations. C’est dans la masse de ces écrits "holmesolâtres" ou "holmesoplastes" que nous avons puisé la substance de cette anthologie, tout entière vouée à la célébration de l’hôte du 221 B Baker Street.
Il est l'un des meilleurs connaisseurs français des « para-littératures ». Membre fondateur de l'Association 813, promoteur du Festival de Reims du roman et du film policiers, membre de l'Oulipopo, responsable du fanzine Enigmatika, il a collaboré ou collabore à Polar, Les Cahiers de l'Imaginaire, Les Amis du Crime, Mater Tenebrarum, Désiré, Les Cahiers de l'Herne, Le Monde, etc.
Paul Gayot, membre éminent du Collège de pataphysique, membre fondateur de l'Oulipopo, est un collaborateur assidu des diverses revues du Collège et d'Enigmatika. Auteur d'un ouvrage sur Raymond Queneau, il a écrit en collaboration avec Pascal Dourcy, sous le pseudonyme de J. Barine, deux recueils de nouvelles policières : Le phare sans vérité et La mort aux dents. Sherlockien averti, il fut l'initiateur en France des premières études holmesologiques.