Roman
Ludham, petit village du Surrey, en Angleterre, devient le théâtre d’un étrange événement. Mr Jeremiah Redworth, vieux monsieur austère et sans histoire, quitte un matin son domicile… pour ne plus jamais revenir. Où est-il ? Pourquoi est-il parti ? Fugue galante, malgré son âge, ou crime crapuleux ? Tout l’argent qu’il trimbalait au moment de sa disparition apporte de l’eau aux deux moulins. Les rumeurs bourdonnent, les murmures naissent et enflent… La famille s’attend au pire !
Hilda Gower, nièce de Jeremiah, décide de résoudre cette énigme. Avec l’aide d’un fermier, Mr Garland, elle mènera l’enquête, certes, et parviendra même à une conclusion logique — mais une femme amoureuse et trahie dans ses espérances constitue-t-elle la plus neutre des enquêtrices ?
Un village somnolent, entouré de forêts et de marais ingrats au milieu desquels se dresse un vieux manoir délabré, une énigme, une enquête, un fantôme révélateur qui aide à démasquer le coupable… mais un coupable peut en cacher un autre. Un roman pour qui se sent des envies de renifler le whisky, le thé et le toast grillé. Toute une ambiance qui renaît — dont bien des lecteurs ont la nostalgie.
Qui connaît encore Mrs. J. H. Riddell ' Peu de monde, et c’est dommage ! Elle suivit la vague victorienne de la ghost story et, mieux encore, elle unit celle-ci au roman criminel bien à la mode depuis La Pierre de lune, de W. Wilkie Collins. Elle y ajouta un zeste de roman gothique, et l’on obtient cette Disparition de Jeremiah Redworth…