Roman
Cambridge, années 1880. Ayant hérité, presque par hasard, d’un tesson de poterie couvert d’inscriptions remontant à l’Antiquité, Horace Holly, un distingué linguiste britannique, se lance sur les traces d’un prêtre du culte d’Isis, Kallicratès, assassiné deux mille ans auparavant. Sa quête le conduit dans l’actuelle Tanzanie, dans le royaume de « Celle-qui-doit-être-obéie », une mystérieuse reine à la beauté légendaire qui vit au cœur des ruines d’une civilisation perdue, par-delà d’infranchissables marais…
Triomphe littéraire de la période victorienne, Elle (She) attira quelques décennies plus tard l’attention de Freud, qui en recommandait la lecture à ses patients, mais aussi de Jung qui comparait sa puissance d’imagination à celle de L’Enfer de Dante et de L’Anneau du Nibelung de Wagner.
Écrit dans la foulée de l’immense succès des Mines du Roi Salomon (1886), Elle-qui-doit-être-obéie — dont la première édition paraît en 1887 — inaugure une longue série de romans d’aventures fantastiques de l’écrivain britannique Sir Henry Rider Haggard (1856-1925), qui verra même, en 1921, la reine Aycha (She) et Allan Quatermain (Les Mines du roi Salomon) partager une même aventure.
Un roman complexe mêlant réincarnation, vengeance, amour et destin, qui continue, aujourd’hui encore, d’enchanter de nombreux lecteurs.
Henry Rider Haggard (1856-1925), ami intime de Kipling, fut l’un des principaux représentants de l’Âge d’or du roman d’aventures anglais. Fantastique et aventure, ésotérisme et érotisme, sont les moteurs d’une œuvre impérissable, principalement composée de deux grands cycles romanesques : Le cycle d’Elle et celui d’Allan Quatermain.