Théâtre
James Matthew Barrie (1860-1937) est né à Kiriemuir, en Écosse. Il fit ses débuts dans le journalisme et rencontra le succès avec la publication de "Old Licht Idylls" (1888), un recueil d’histoires inspirées par l’Écosse de son enfance et les récits de sa mère. Le roman The Little Minister (1891) achève de le consacrer comme écrivain. Il publie divers récits, comme Margaret Ogilvy (1896), Sentimental Tommy (1896) et Tommy and Grizel (1900), qui lui assureront une grande popularité. Dans le même temps, il se tourne vers le théâtre : Walker, London (1892), mais surtout Quality Street et The Admirable Crichton en 1902 ou encore Mary Rose en 1920 contribuent au succès de Barrie.
Toutefois, c’est grâce à Peter Pan, son personnage le plus populaire, que son nom est passé à la postérité. Le personnage apparaît dès 1902 dans le roman Le Petit Oiseau blanc. En 1904, Barrie créé la pièce de théâtre Peter Pan, qui sera reprise chaque année pour Noël avant d’être adaptée aux États-Unis. En 1906, l’écrivain publie Peter Pan dans les Jardins de Kensington avant de reprendre une fois encore le personnage dans un roman, Peter et Wendy (1911), la version la plus connue de l’histoire du petit garçon qui ne voulait pas grandir… Œuvre vouée à l’imagination enfantine, les textes de Barrie sont aussi teintés d’une tristesse qui ne fera que s’accentuer au fil du temps. À tel point que l’on dit de l’auteur qu’il était un Peter Pan vieilli, inconsolé de son enfance…
Les débuts de James Matthew Barrie dans le journalisme furent couronnés par la parution, sous un pseudonyme, de Quand un homme est célibataire (1888). Mais son premier succès fut Le petit Ministre (1891), suivi de trois autres romans de mœurs écossaises : Ogilvy (1896), Tommy le sentimental (1896) et Tommy et Gritzel (1900), dans la tradition de Charles dickens. Barrie appliqua avec succès au théâtre son inspiration fantaisiste : L'Admirable Crichton (1903), caricature les hiérarchies sociales et son œuvre la plus populaire Peter Pan ou le petit garçon qui ne voulait pas grandir (1904), évoque le monde de l'imagination enfantine. Mais l'univers enchanté qu'il avait inventé se transforma peu à peu en un autre plus douloureux, dans les romans qu'il écrivit après la première Guerre mondiale.
On dit de Barrie qu'il était un « Peter Pan » vieilli, inconsolé de son enfance.