Roman
Si la reine Elisabeth I avait péri en 1588 sous le couteau d’un assassin, si l’Invincible Armada avait triomphé de la tempête et vaincu, l’histoire aurait suivi un autre cours où la Papauté l’aurait emporté et où le progrès technique aurait été condamné comme démoniaque.
Au XXe siècle, des locomotives à vapeur tirant jusqu’à cinq wagons disputent les routes aux cavaliers ; les nouvelles sont transmises par des réseaux de sémaphores ; on chasse les sorcières…
Mais l’histoire, imperturbable, entraîne dans sa pavane peuples et rois, humbles et riches, filles et garçons et, bien que l’église veille, quelques seigneurs féodaux poursuivent, au cœur des souterrains de leurs châteaux forts, des recherches secrètes dans les sciences prohibées et démoniaques : chimie, physique, électricité…
Anthony Burgess, l’auteur de Orange Mécanique, a salué Pavane comme l’un des meilleurs romans britanniques jamais parus.
Il s’agit incontestablement d’un des plus grands classiques de l’uchronie à côté du Maître de Haut Château de Philip K. Dick, mais également de la littérature de science-fiction, voire de la littérature tout court.
Keith Roberts, l’auteur de Pavane — considéré par les spécialistes comme l’un des plus grands romans de SF jamais écrits — est décédé à l’âge de soixante-cinq ans.
On lui doit plusieurs autres romans aussi exceptionnels et atypiques que Les Furies, Les Géants de craie ou encore Survol, à paraître dans la même collection.