Contes
Voici le dernier recueil de la trilogie de contes de Fiona Mac Leod. On y retrouvera cet élément d’étrangeté et de bizarre dans la beauté, cette noire mélancolie, ce regret d’un monde en train de disparaître. Mélange de lumière et d’ombres brisées, ces cris poignants emplis de larmes montent avec un crépuscule qui ne semble pas laisser la place au jour. Ces pages d’une terrible beauté, originales par leurs couleurs locales et par leur langue poétique aux cadences empruntées au gaélique écossais, chantent le destin à l’œuvre avec la folie. Ces souffles de mauvais augures dont la menace, dont l’ombre saturent la plupart de ces lignes semblent avoir été exhalés par quelqu’un qui répète avec une curieuse et inlassable insistance une mélodie obsédante, familière et pourtant toujours sauvage, semblable à ces vagues qui inlassablement viennent heurter les mêmes rochers...
« Du plus pur sel celtique. » George Meredith