Qui est donc ce mystérieux « Homme à la Cape », ce personnage aux yeux de feu qui émerge des ténèbres viennoises au moment où le caissier Braunbrock s’apprête à fuir avec l’argent dérobé à la banque, et pourquoi le poursuit-il de ses sombres prophéties ? Comment est-il capable de lire dans les cœurs, de connaître le futur et le passé, de s’affranchir du temps et de l’espace ? De quoi, ou de qui, tire-t-il ses immenses pouvoirs ? Dans cette adaptation de Melmoth réconcilié, James Clarence Mangan, fidèle à l’esprit du récit de Balzac, rend aussi hommage à son compatriote C.R. Maturin et à Melmoth, l’homme errant.
« Les Trente Flacons » est une version burlesque de La Peau de chagrin, mais, ici, ce n’est pas un talisman qui rétrécit… mais le personnage lui-même ! On sait les effets que Richard Matheson tirera de ce thème au xxe siècle. Quel va être le sort du malheureux Basil von Rosenwald qui, pressé par ses besoins d’argent, voit de jour en jour diminuer sa haute taille ? Saura-t-il échapper aux griffes de Maugraby, sorcier, prestidigitateur, et émissaire du Prince des Ténèbres ?