La Geste de Foulque Nerra retrace la vie d’un personnage oublié et celle de ses contemporains, dans l’obscur Xe siècle. Plus qu’un récit, ce livre est le témoignage vrai d’une époque méconnue. Ainsi racontée, l’Histoire devient un passionnant roman d’aventures dont chaque page a son lot de surprises.
Issu de l’influente dynastie des comtes d’Anjou, Foulque naît en 970. Ayant perdu sa mère dès sa cinquième année, il est alors élevé par sa nourrice, femme du chef des esclaves vikings qui constituent la garde personnelle de son père, le puissant comte Geoffroy. Éduqué par les moines, comme les princes carolingiens de l’époque, le jeune Foulque sera attiré très tôt cependant par le métier des armes.
Sa vie entière sera partagée entre le désir d’agrandir et conforter ses possessions et le souci, peut-être feint, du salut de son âme. Dénué de scrupules, assassinant, pillant, violant, ses repentances sont à l’image de ses crimes : spectaculaires et démesurées. Il ne passera pas moins de sept années entières en pèlerinage vers Jérusalem.
Jean-Pierre Gourmelon, avec le talent qu’on lui connaît, nous invite ici à découvrir, admirer, détester cette figure si caractéristique du féodalisme médiéval français dans un roman empli de bruit et de fureur mais également de tendresse et d’émotion.
Jean-Pierre Gourmelon a passé toute sa jeunesse au Niger et a ensuite longtemps travaillé en Afrique. Ce Breton, grand voyageur, s'est aujourd'hui fixé à Angers. Il a déjà publié quatre romans : deux volumes des Chroniques touaregs, puis Cheun de Plougastel, galérien et Les Crins du négrier (Prix Pascal Pondaven 2001) aux éditions Terre de Brume.