Roman
Le très médiatique évêque Onésime Goyat a été retrouvé assassiné, au garrot, sur une place publique de la bonne ville bretonne de Guerlesquin. Voyez d’ici le tintouin dans le canton.
L’enquête est confiée à Jules Belloc, adjudant de gendarmerie et socialiste, qui se fera aider par sa maîtresse, Maryvonne Le Brinzec, institutrice gaulliste qui marche au chouchenn.
Et là, on croise des indépendantistes bretons, un curé façon intégriste, un corbeau, un vagabond qui publie, des piliers de pub et quelques farceurs. Qui est donc le coupable ?
L’auteur le sait-il lui-même ? Ce roman n’est pas un roman à clefs mais pour le moins à trousseau. On y retrouve le ton et les humours du Pouchèle de L’Étoile et le Vagabond ou de Deux Vagabonds en Irlande. Parfois noir, parfois tendre, toujours décalé, le tout pimenté d’une bonne dose d’impertinence — voire d’inconscience — voilà le ton de Samedi, l’évêque a raté le bus…
Bernard Pouchèle, ancien marin, ancien instituteur, quitte les voies normales pour la marginalité et la route. Il sort du bitume par l'écriture en publiant L'Étoile et le Vagabond qui est devenu un classique du 'road movie'. Dans le même registre paraîtront Pouch et Les Péchés du vagabond. Puis c'est La Flamande. Ce livre obtiendra plusieurs prix littéraires. Puis suivront Samedi, l'évêque a raté le bus, Pas de garde-fou pour le Garde des Sceaux et Les Porcs de l'angoisse alliant, comme à l'accoutumée, la folie au baroque.