Roman
Grèce, printemps 423 avant J.-C. La guerre du Péloponnèse fait rage entre les cités rivales d’Athènes et de Sparte. Depuis la mort de Périclès, la ville d’Athéna est déchirée entre partisans de la poursuite du conflit et tenants de la paix.
C’est dans ce contexte troublé que débute, à Athènes, la saison théâtrale des Grandes Dionysies au cours de laquelle doit être jouée la féroce comédie Les Nuées d’Aristophane. Il est prévu que les festivités s’achèvent par la signature d’une trêve entre les cités ennemies.
Oui, mais c’est compter sans les bellicistes ! Pour saboter les efforts de paix, quoi de plus efficace qu’un attentat contre Aristophane, auteur pacifiste détesté par les démagogues de tous poils ? Et c’est bien ce qui se passe : durant la cérémonie de présentation des pièces de théâtre, une flèche est tirée...
Mais — dieu(x) merci ! — Antisthène le Chien, jeune philosophe plein de hargne, se dressera pour faire cesser la confusion, aidé en cela par son maître Socrate...
Roman policier, récit historique, balade philosophique dans une ville d’Athènes minutieusement reconstituée, ce texte est une irrévérencieuse tentative de restauration des prodigieuses ruines de la Grèce classique, colorées pour la circonstance d’un pourpre vineux et sanglant...