Lorsqu’on monte sa petite start-up d’extorsion, mieux vaut faire dans le discret.
    Autant dire qu’il est préférable d’éviter le gourou d’une secte à l’affût du moindre plan came. A fortiori si ce dernier est traqué par un gitan hargneux et multirécidiviste flanqué d’un cousin serbe accusé de crime contre l’humanité, venu se ressourcer dans notre beau pays.
    Tout cela serait encore supportable s’il ne fallait se coltiner un inspecteur de police, pour qui coller des bourre-pif à ses semblables semble être la règle déontologique la plus élémentaire.
    Bref, de quoi faire regretter à Léo Dvorak d’avoir lâché son paisible coin de comptoir, pour se retrouver au milieu de cette hystérique quatuor.

Le Chant du Baltringue est le troisième roman de Patrick Delahais, après Brindezingue (2001) et Les Diables Rouges (2003).