Postier, maçon, entre autres métiers, déporté du S.T.O., en 1950 il se fait dessinateur humoriste, fonde en 1960 Hara Kiri, puis Charlie Hebdo en 1969. En 1978, il publie Les Ritals puis Les Russkoffs (prix Interallié 1979). C'est le début d'une carrière littéraire, parrallèle à sa carrière de journaliste. L'expérience qu'il avait faite avec Robert Doisneau d'un album où le texte se mélait à la photo (Les Doigts Pleins d'Encre, éd. Hoebeke), l'avait préparé à accueillir avec enthousiasme les images que lui présenta Patricia Méaille et qu'il commente dans l'album Au fond du jardin.